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dimanche, 21 mars 2010

CASSE-TETE CHINOIS

Les chinois s'inquiètent et se prennent la tête parce que leur langue est "endommagée" par l'anglais. Le chinois ne serait plus une langue "pure"... Qu'est-ce qu'une langue pure ? Moi, ça me fait peur. Sans doute n'ont-ils pas été habitués à assez d'ouverture pour que leur langue évolue.

Les anglais, eux, ne se plaignent pas tant quand leur langue est endommagée par les français qui la parlent.

Edit, dimanche 0h00 : Je retire ma vidéo, puisque ça défrise zapette, et à vrai dire, ça me défrisait aussi. Alors, vous pouvez toujours aller voir l'agité sur youtube, en attendant: 

mercredi, 17 mars 2010

I USED TO READ, I READ, I WILL READ

Dana m'a taggée.

Petite j’étais fan de Caroline, Martine, et le jeudi, le journal de Mickey arrivait avec Tic et Tac et Pim Pam Poum, mes préférés. Ce fut aussi Fripounet, abonnement offert par ma grand-mère catho, poursuivi par J2 magazine, puis Christiane. Elle ne s’est jamais découragée dans son entreprise d’évangélisation. Pourtant… L’enfance, c’est aussi la bibliothèque rose Milimalimalou la toute petite fille ; le club des cinq, le clan des 7, Fantômette…, puis la promotion en bibliothèque verte ! Alice, les 6 compagnons. Parallèlement la Comtesse de Ségur est venue m’inonder de bons sentiments et de notions telles que la pénitence et le pardon, que je ne connaissais pas à la maison, et plus je ressentais la désapprobation de mon père, plus je lisais ces romans, dans une collection ancienne, reliée rouge, quasiment sans illustrations. Mon préféré ? Un bon petit diable, même si Les petites filles modèles, premier vrai beau livre reçu à 7 ans, est resté un must. A 10 ans j’ai découvert Astérix, en même temps que mes parents, et par la même occasion, les BD. Les titres cités ci-dessus auraient pu faire peur, mais cela ne m’a pas empêchée de lire entre 14 et 18 ans, l’Ecume des Jours, l’Arrache-cœur, Les Fleurs Bleues, la poésie de Prévert, d’Eluard, Aragon, Rimbaud. En anglais, je ne lisais que Peanuts de Schulz. Je ne parle que de ce que je lisais pour le plaisir, pas de ce que le lycée m’imposait. Oui, je n’aimais pas la littérature en cours, moi qui adorais lire !!! Ensuite il y eut ma période Editions des Femmes. J’ai lu des merveilles de lucidité et de sens critique qui sont toujours malheureusement d’actualité aujourd’hui. A la fin de mes études où la fac n’avait toujours pas réussi à me donner des cours de littérature qui me plaisent (à la Sorbonne, les profs de littérature étaient si vieux à l’époque, que je croyais toujours les voir s’effondrer sur leurs micros), j’ai découvert la littérature contemporaine anglophone. Pendant encore quelques années, la lecture était une véritable partie de moi. Jusqu’à une espèce de dépression qui n’a pas dit son nom, et qui m’a fait devenir insomniaque, accro aux mots croisés, puis aux sudokus et autres jeux sur ordis. Je vais mieux, je dors plus que je ne joue à des jeux stériles, mais la lecture de romans est revenue comme une activité de vacances. Entre-temps, j’ai trop de boulot, et peu d’occasions où je puisse me plonger dans un livre pendant des heures. J’associe donc « lecture » à « plage », ou « train », ou « chaise longue sur terrasse », les jours où aucun coup de fil, aucune correction urgente, préparation de cours en attente, ne viendra interrompre mon plaisir. J’aime avoir quelqu’un qui fasse la même chose à côté de moi. Faire une pause de deux minutes le temps d’aller chercher une boisson fraîche, et repartir dans l’autre univers, échanger une impression. Mes auteurs d’adulte, je ne peux pas les citer ici. Si j’en dis un ou deux, cela semblera réducteur, si je les dis tous… eh bien, c’est impossible. Je continuerai donc à parler d’eux au fil de mes notes sur ce blog. En dehors de ces moments privilégiés des vacances où je peux dévorer les livres achetés depuis des mois, je lis des journaux, des magazines, des nouvelles parfois quand même, des BD, des extraits de livres pour mes cours, beaucoup d’articles sur internet, et vos blogs. L’avenir, je ne le vois pas radieux tant que je travaillerai. Mais ensuite, (à 65 ans, si mes comptes sont exacts) j’aurai le droit d’avoir le temps. Et comme il me semble que je ne serai peut-être plus aussi encline à la bougeotte, je rêve de pouvoir rester chez moi, confortable, et lire tout ce que je n’aurai pas encore lu. Chez moi, ici, ou en Angleterre, puisque mon rêve est d’y vivre à mi-temps pour mes vieux jours, et que c’est un pays où l’on ne manque pas de livres et où l’on trouve des salons de thé dans les librairies.

 

 

Voilà Dana, j’espère que j’ai répondu à ton tag. Je me sentais prête à partir dans d’autres directions, mais j’aurais lassé mes lecteurs.

 

A mon tour de tagger :  Lire, hier, aujourd’hui, demain. Où, comment ?

Je désigne Virgibri, Zapette, Catherine, Emma, Agathe et Imposture (ces deux dernières pourront écrire leur texte en commentaire ou me l’e-mailer. Imposture, demande mon adresse à zabugonde !)

 

lundi, 15 mars 2010

SUFFIT PAS DE VOULOIR

Les consignes, c'était :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Pour répondre au défi de zapette, voici mon texte. Je suis en retard, mais cela n'a rien à voir avec la superstition. Le 13, c'était une bonne date. Mais y a eu d'autres impondérables. Du boulot, un ciné, les Desperate Housewives, des festivités obligatoires dans mon lycée, des copains pour un thé...

Archibald était né par un jour ensoleillé. La première chose qu’il avait vue, c’était le sourire de ses parents, et s’il était sorti un cri de sa gorge, c’était de joie. Il ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Mais quelques années plus tard, après qu’il ait échappé aux pires tourments de l’enfance : mauvaises notes, varicelle, mauvais traitements de la part de ses camarades de classe, club de foot, Archibald dut se rendre à l’évidence : il était heureux. Jusqu’à ses 18 ans, cela ne le gêna pas trop. Il se disait que sa crise d’adolescence finirait par arriver, avec des conflits envenimés. Mais non. Une fois majeur, il décida de partir de chez lui, et de vivre une vie bohême où tout ne serait pas si facile. Mais un jour qu’il était allé faire ses courses avec le fruit de la manche du dimanche matin (il était évidemment doué pour la guitare et le chant), il gagna une maison ! Pour ne pas s’habituer à ce bonheur non mérité, il la donna à Emmaüs. Mais ceux-ci l’accueillirent et il s’y sentit bien. Alors il se mit à sortir le soir sans son beau pull jacquard tricoté par sa maman. Connaître les affres d’une maladie (non mortelle, mais quand même une petite maladie où l’on souffre un peu) était une chose à laquelle il rêvait depuis l’enfance. Mais aucun coup de froid ne voulut de lui, ni un seul virus. Il essaya tout pour ressentir tristesse, dégoût ou colère. Le jour où il zappa pour regarder de la téléréalité, les techniciens étaient en grève... Une chineuse venue chez Emmaüs tomba amoureuse de lui. Il lui posa un lapin. Mais une autre arriva, encore plus belle et plus amoureuse. Las de ce bonheur qui n’en finissait pas, il se retrouva un jour sur un quai de la Seine, tâchant avec passion de faire naître en lui la plus grande mélancolie qu’il pouvait imaginer. Il y arrivait presque. Là, derrière le sternum, il commençait, lui semblait-il, à ressentir ce qu’il avait lu dans les livres. Le Spleen, les souffrances du jeune Werther, les malheurs de Sophie… Il se sentait presque prêt à sauter. Le froid l’engloutirait et les journaux feraient paraître un entrefilet parlant de son « malheur ». Enfin. Il serait comme tout le monde. Alors qu’il s’approchait de l’eau, une bourrasque plaqua contre lui un gratuit qui traînait par là. Sur la première page, il lut : « La gauche au sommet, désaveu pour la majorité. » Il repartit vers son banc, lut les détails, et sourit. C’était encore raté !

 

Pour le relire et lire les autres versions du même défi, allez de ce pas là :

http://defi-ecriture.tinad.fr/

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dimanche, 14 mars 2010

QUE CE SOIT DIMANCHE OU LUNDI, IL ME REND TOUJOURS NOSTALGIQUE

Je me souviens encore de ce 45 tours que je mettais en boucle sur mon tourne-disque à 12 ans, puis des 33 tours que j'achetais à chaque fête des mères. Ma mère aimait ses textes et me les a fait aimer. Ma mère le trouvait beau, et elle n'avait pas tort. Vendredi soir j'ai encore chanté à tue-tête La Montagne dans ma voiture, parce que Radio Nostalgie nous le passait régulièrement sans attendre qu'il soit mort. Jean Ferrat était un chanteur engagé, et avait toutes les raisons de l'être. Il s'est sûrement parfois trompé, mais était avant tout engagé humainement.

jeudi, 11 mars 2010

CHATEL A TROP LU TCHOUANG-TSEU

 

 

"Ce sont les professeurs qui ont mis le désordre dans le monde." Tchouang-Tseu.
 

Demain on remarche dans la rue. En principe on termine par un pique-nique, à moins qu'il ne neige ou qu'une tempête ne se déchaîne. Le lycée de l'an prochain me plait moyen : Moins de profs pour mieux les suivre. Ca me rappelle quand la municipalité m'a annoncé que "pour améliorer le service de ramassage des ordures, les éboueurs allaient passer deux fois par semaine au lieu de trois." Là, on supprime des heures de cours dans toutes les matières, et on augmente les effectifs dans les classes, mais c'est pour que les élèves travaillent mieux ! Et y'en a pour les croire.

Pour être sûr que tout se passe bien dans ces conditions, les profs seront moins bien formés, on va supprimer plein de postes, et quand les survivants seront absents, ils seront remplacés par des retraités (si y'en a un qui se pointe dans mon bahut, je lui pique son déambulateur et son dentier!) ou des étudiants (qui ne risquent pas d'obtenir le CAPES, puisque le nombre de postes au concours diminue dangereusement, mais -oh! comme c'est bizarre...- pas le nombre de postes au concours externe de recrutement des profs du privé) ! Et quand ils seront absents, ils seront remplacés par des TZR (titulaires sur zone de remplacement, certifiés, mais exploités) qui devront maintenant aller remplacer dans les académies limitrophes ! Aucune compensation financière, aucune considération de la hiérarchie. Et en plus un camping-car à acheter maintenant !

Mais y'aura bientôt plus personne pour faire grève et refuser une réforme destructrice, puisqu'on supprime les programmes et les matières qui font réfléchir et donnent un sens critique.

Mince, votre enfant passe en seconde en septembre, et je vous ai plombé le moral. Venez avec nous manifester demain ; c'est vivifiant et qui sait... L'an dernier on avait fait reculer Dark Vados !

mercredi, 10 mars 2010

BIP BIP EST TOUT SEUL

C'était un de mes premiers copains de blog. On était sur la même longueur d'ondes. Il est encore passé il n'y a pas si longtemps. Vil Coyote va manquer ici. Mais les jours de notes de révolte, il y aura toujours un peu de Vil Coyote.

lundi, 08 mars 2010

UNE IDEE COMME CA...

En cette journée du 8 mars, Hautetfort pourrait peut-être créer une catégorie VIB intitulée "Femmes" ou "Féminin". Actuellement il n'y a que la catégorie "mode/fille" contre laquelle je n'ai rien, mais dont je ne fais absolument pas partie. En face, vous avez "Masculin"... Tiens, pas de "Foot/garçons" ou "bricolage/mec" ?

Pourtant des blogs de femme dignes de ce nom, il y en a chez Hautetfort. Ils parlent du quotidien des femmes, et pas seulement de celles qui s'habillent en Prada. Je vais en citer quelques exemples. Si Alexandra (webmastrice du blog hautetfort) passe ici, elle verra que ce n'est pas faute de combattantes que la catégorie n'existe pas.

http://femmesengagees.hautetfort.com/

http://www.mrs-clooney.fr/

http://magalerie.hautetfort.com/

http://seletpoivre.hautetfort.com/

http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/

http://cybermamies.hautetfort.com/

Et j'en passe...

Alors, à bonne entendeuse, salut ! et plus d'excuse maintenant pour ne pas créer cette nouvelle catégorie VIB.

 

BONHEUR, MALHEUR... CA ME RAPPELLE LA SALSA DU DEMON !

13 original, 13 inventif, 13 intéressant !

C'est ce qui qualifie le nouveau défi d'écriture lancé par Zapette, et dont vous trouverez tous les fruits dès le 13 mars sur notre blog Défi d'Ecriture.

Bon, à partir de la photo ci dessous, il va se passer quelque chose pour l'homme ou sous ses yeux... que du bonheur, ou que du malheur ??? A vous de choisir... Et, puisque c'est le défi n°13, on va dire que vous avez jusqu'au samedi 13 mars, à 13h pour publier vos textes !!!

samedi, 06 mars 2010

ET IL Y A ENCORE PLUS LONGTEMPS

Et il y a 34 ans, je noyais mes tristesses et mon spleen dans ses chansons.

 

Aujourd'hui, ce serait plutôt :

 

Malgré tout, pour le vélo, c'est peut-être foutu....

vendredi, 05 mars 2010

CA SE REPETE MAIS ON NE S'EN LASSE PAS

Un bon weekend commence par sortir du lycée alors qu'il y a du soleil. Retrouver ADMV qui est déjà à la maison. C'est exceptionnel et ça se déguste et ça s'arrosera au champagne. Puis décider de ce qu'on fera ce soir. Simplissime. Avec le champagne on démarrera le visionnement de la saison 4 des Desperate Housewives. Demain si le soleil persiste on ira faire un tour de vélo le long du canal. C'est sympa, cool et plat. Evidemment il y aura bien du boulot, demain et/ou après-demain, mais j'aurai sûrement le temps de lire un peu The Fourth Hand d'Irving, commencé pendant les vacances et laissé en plan à cause de mon rythme de ouf de la rentrée. Un ciné, ça me dirait bien. Le dernier Polanski ? J'en ai aperçu du bien. "Aperçu, parce que je n'approfondis jamais la lecture des critiques de films avant de les voir. Et puis je me lancerais volontiers dans la réalisation d'un petit repas deliciously experimental dimanche.

Le vendredi soir est le meilleur moment. Tout est possible. J'aime beaucoup moins le dimanche soir. Je ne peux m'empêcher de ressentir le syndrôme du pré-lundi. Je sais que comme toutes les semaines je dormirai mal.

A 26 ans, je rêvais de ça:

Aujourd'hui, je me contente de ce que je vous décris au-dessus. Le Colisée, ça sera pendant de plus longues vacances.

 

jeudi, 04 mars 2010

EUREKA

Je me plains souvent quand je corrige un paquet de copies de trouver toujours la même réponse sur 35 copies. (Pour le bac blanc, je corrige 40 copies de S, le pied !) Mais les profs de physique ne rencontrent pas le même phénomène. En effet pour un même exercice, et pour une seule et même question, voici tous les résultats que j'ai vus sur les copies ramassées le temps que j'étais là :

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Je n'irai pas jusqu'à vous demander quel était l'énoncé !
(d'ailleurs, je ne l'ai pas gardé.)

mercredi, 03 mars 2010

NOTE OU RIEN NE PEUT INTERESSER PASCALE

Nous allons bientôt faire repasser des "certifications" à nos élèves de section euro. De nos jours si on n'est pas estampillé, évalué, labellisé, on n'existe pas. Ce boulot pourrait être fait par Cambridge, ce sont leurs épreuves qu'on fait passer, car sinon nos tests n'auraient pas de valeur. Ah l'Europe ! Mais l'éducnat ayant un oursin dans le porte-monnaie, on fait le boulot d'esclave. On pose les questions qu'on nous dit de poser. On donne notre avis quand même pour l'évaluation. Et on nous croit ! C'est magnifique, non? L'an dernier cette petite fête,  pour l'instant interdite aux élèves "ordinaires", c'est à dire pas en euro, nous a fait perdre à une collègue et moi 10 heures de nos cours et fait faire 3 h  30 sup, qui n'ont évidemment jamais été payées. Les volontaires pour cette mission ne sont pas légion, et Proad cette année m'a tout bonnement proposé de désigner les victimes moi-même... J'ai refusé. Le jour où je serai payé comme un chef, je serai chef. Du coup on sera quand même deux jurys (4 profs) au lieu de deux. Cela nuira un peu moins à mes élèves.

Un peu plus "fun": Le printemps et son soleil arrivent (même s'il fait bien frisquet ce matin). Notre chatte Poupoune a retrouvé son petit jouet qui la met en joie. La petite bête de lumière qui se déplace sur le sol et les murs quand je tartine mon toast au petit-déj. Elle la suit, essaye de l'attraper, n'y parvient pas et la guette interminablement entre le frigo et le placard. Elle si calme et si raisonnable d'habitude ! Là, elle guette le facteur à la fenêtre de mon bureau, poussant délicatement le rideau.

PS : J, si tu lis ça, rappelle toi que mon blog est secret-défense ! Interdiction de parler de Proad (prononcer à l'anglaise) en salle des profs !!!!!

lundi, 01 mars 2010

A PROPOS DE CELLES QUE CERTAINS HAÏSSENT

On arrive un jour dans une famille (les moyens sont variés aujourd'hui.) où tout le monde nous malaxe, nous modèle et nous propulse dans une vie où l'on se débrouillera plus ou moins bien, avec leurs valeurs, leurs critères et leur amour parfois. Au cours de cette vie, d'autres familles deviennent les nôtres. Celles des gens que nous choisissons pour construire tout ou partie du parcours. De nos jours il y a souvent des étapes, des cassures et éventuellement des sprints pour ne pas se perdre. Les gens  que l'on a aimés disparaissent parfois totalement de notre décor, et d'autres restent, autrement. Mais leurs familles, à ce que je peux observer autour de moi, n'ont pas toujours cette envie ou ce besoin de garder les liens. Cela dépend évidemment de ce qu'on a vécu ensemble, du temps qu'a duré notre passage, de l'âge aussi de ces gens qui comptaient pour nous parce qu'on aimait leurs fils, soeur, cousine ou père... Il y a deux jeunes ados aujourd'hui jeunes adultes qui manqueront toujours plus à mon présent qu'ils ne peuvent l'imaginer. Et puis il y a une famille qui m'avait adoptée sans que ma relation avec leur soeur, cousine, fille et nièce n'ait été à l'époque énoncée. Bien qu'à 600 kilomètres de chez moi, ils ne m'ont jamais laissée les oublier. Et cette semaine j'étais heureuse d'accueilir chez moi la grande soeur. Ensemble on est allé voir celle qui nous a fait nous connaitre, prendre des risques sur scène. Nous étions aussi émues l'une que l'autre. Je lui ai montré mon univers de maintenant. Les années et un autre amour n'ont pas modifié les complicités, les fous rires et les envies de partager. C'est chouette. Je l'ai sentie heureuse de me voir heureuse, dans une autre maison, avec une autre.

 

samedi, 27 février 2010

PHILO EN STOCK

La culture, c'est comme une langue étrangère. Si on ne la parle pas, si on ne la connait pas, on ne peut pas la comprendre.

On peut considérer le verbe "douter" comme le fait d'avoir des doutes plein la tête.

Douter, c'est n'avoir confiance ni en soi, ni envers les autres.

Tout d'abord, "tout" signifie l'ensemble d'une partie.

Enfin, la vie est faite d'êtres vivants, mais pas seulement.

A première vue, le mot culture n'a pas de sens précis, il peut être très vague.

En effet, douter, est-ce une vérité ?

La guerre n'est pas infinie. Elle finit toujours par une entente, par la paix. Enfin presque.

Merci aux auteurs qui m'ont permis de ne pas m'ennuyer pendant l'heure où je les ai surveillés. Ils ont tous entre 16 et 19 ans, et ont fait de leur mieux avec des sujets variés, dont un leur permettait difficilement de parler philosophiquement, car leurs tripes ne pouvaient les empêcher de réagir.

 

vendredi, 26 février 2010

POUR SAVOIR SI VOUS ETES PRETS

Vous vous en êtes peut-être aperçu, depuis mardi, je suis très occupée (encore plus que d'habitude !) et je nai pas beaucoup le temps de blogger, ou bien, la nuit, et le matin très tôt... Comme entre autres choses, je surveille le bac blanc, je me suis demandé si vous pourriez vous y coller. J'en suis sûre d'ailleurs, votre culture gé n'a d'égale que votre fidélité !

http://www.preparer-les-concours.com/quiz.html

mercredi, 24 février 2010

UNE ESTHETIQUE COMMUNE

 

Y'a comme une inspiration commune sous-jacente, vous trouvez pas ? Devinez à quelle photo je ressemblais le plus ce soir...

lundi, 22 février 2010

EH BIEN, IL VA M'EN FALLOIR...

...de la patience, du calme, de l'application à avoir tout ça, pour faire perdurer le bénéfice de ma thalasso !

Pour commencer Proad (ce sera son nouveau pseudo, peu importe qui c'est) m'a plantée là au beau milieu d'une conversation, parce que j'avais timidement laissé entendre qu'un document nous était arrivé "un peu tardivement". Gardant son sourire de circonstance, elle m'a dit "je ne peux pas entendre ça Madame Quiparle." et elle est passée dans son bureau. J'ai cru qu'elle allait chercher quelque chose (on discute souvent tout en faisant autre chose au lycée), mais non, elle n'est pas revenue, et j'ai réalisé que sa porte était fermée.

Ca doit être Proad qui a aussi participé au tracé du nouveau plan de circulation dans Maville où  il y a des travaux, parce que c'est le bordel, et que j'ai mis 32 minutes au lieu de 7 pour rentrer chez moi.

Et mes secondes aujourd'hui, surtout le groupe de ce matin, n'ont mis aucune énergie pour participer à l'activité proposée. Virgibri compare ses élèves amorphes à des "poissons morts", elle est gentille. Car les poisssons morts ne coûtent plus rien, alors que les élèves éteints bouffent quand même à la cantine. La preuve, l'une d'entre eux est arrivée à 13 h 15 en classe en prétendant être "passée trop tard à la cantine".

De plus je me suis aperçu que le sujet de bac blanc avait déjà été fait en première (j'avais pas demandé à la bonne personne) et il faut que j'en reponde un d'ici vendredi !!!

Un démarrage d'enfer je vous dis. Mais j'en ai rien à fouter comme dirait Pascale,

Eh bien pour l'instant, je résiste, je rigole. Et puis demain soir je vais me promener et ne rentre que mercredi, et en plus j'ai une visite. Donc je vais encore sourire quelques temps.

JE SUIS ALLEE VOIR FANTASTIC MR FOX

Et j'ai bien aimé. D'abord je suis souvent fan des films d'animation. Ca reste un vieux rêve non réalisé de participer à la création d'un film d'animation. Et puis je me suis dit que c'était chouette, que comme zapette elle l'avait vu aussi, le jour où Pascale ferait un quiz où y'aurait Shrek et Mr Fox, zapette, elle aurait deux fois plus de chances de gagner.

Esthétiquement c'est réussi. C'est librement adapté d'un livre de Roald Dahl que je n'ai pas lu, mais cela m'a rappelé les personnages de The Wind in the Willows. C'est plein d'animaux qui parlent (ça donnerait des idées pour notre dernier défi d'écriture) et qui disent des choses pas inintéressantes. C'est une jolie critique de notre société, de l'éducation, de la pression sociale pour être comme tout le monde, de ce que les parents attendent de leurs enfants, etc. Mais bien que ce soit un film d'animation, les personnages ne se relèvent pas de tout, et comme les humains de notre monde à nous, doivent parfois vivre avec des prothèses. Ce sont des marionnettes, pas des toons ! Mais ils sont très beaux. On croit à leurs regards, à leurs sourires et leurs larmes.

Le seul bémol, c'est que je l'ai vu en VF. D'habitude pour les films d'animation, ça ne me gêne pas, et la traduction est plutôt bien faite. Là, il manquait toujours un petit quelque chose. J'ai reconnu la voix d'Isabelle Huppert, n'ai su qu'à la toute fin du générique que c'était Amalric qui faisait la voix de Mr Fox, et ne connaissais pas du tout les autres. Je salue leur boulot comme honnête et sérieux, mais à lire et entendre certaines critiques (et particulièrement dans le Masque et la Plume hier où ce film a été conseillé) je me suis dit que la traduction de toutes les chansons avait déjà dû faire perdre beaucoup de poésie et d'humour, et j'ai hâte de m'acheter le DVD pour goûter les dialogues d'origine. Et Clooney en personnage principal, désolée, mais.... What else ?

samedi, 20 février 2010

LA PROF VA ETRE CONTENTE...

Pour une fois, je suis en avance sur les délais, et je n'écris pas mon défi en dix minutes avant l'heure fatidique de la remise des copies ! Ce texte vous pourrez donc le lire aussi , suivi je pense des propositions de mes complices de défi. Si vous souhaitez participer aussi, je vous rappelle les consignes ici.

Ca pue ici, vous ne pouvez même pas imaginer ! A attendre comme ça sur le trottoir, à deux pas des voitures qui passent sans arrêt. Me faire ça à mon âge... Comme si c'était vraiment utile que je sois là, harnaché comme pour partir rendre visite à un campement berbère, alors qu'au mieux je vais me dégourdir les jambes sur huit-cent mètres au milieu des poteries, des vendeurs hystériques et des tapis. Je ne sais pas ce qu'il a fait avec ma longe, mais ça me gratte l'œil. Je me trouve moche ces temps-ci. Ah, si vous m'aviez vu il y a dix ans, le poil dru et brillant ! Et l'autre touriste, là, avec son appareil photo, qui me mitraille quand même parce qu'elle n'a jamais rien vu! Qu'elle courre toujours pour que je la regarde ! Le mépris, voilà ce qu'ils méritent tous ces blancs becs qui accourent dès le premier soleil, mais qui ne semblent pas apprécier le dixième de ce qu'on leur offre. Crois-tu qu'elle poserait ses fesses là-haut ? Bien trop douillette. J'en ai mal aux genoux, tiens. Et puis j'ai soif. Mais on ne boit pas devant les touristes. Bah non, ils ont lu dans les livres qu'on pouvait s'en passer. On ne va quand même pas les décevoir ! Le client est roi. Vivement ce soir qu'on se couche et que je puisse blatérer tranquille, dans une vraie odeur de crottin, et pas cette puanteur de gaz d'échappement. Je serai moche sur sa photo, j'en suis sûr, mais c'est à cause de cette vie de dingue. Ce n'est pas des conditions pour un dromadaire comme moi. Si seulement mon petit qui a été vendu à un cirque pouvait avoir une vie plus saine, plus intéressante. Mais je n'en suis même pas sûr. On nous fait rêver : de désert, de touaregs, de princesses orientales perchées sur des selles garnies d'or. Et puis voilà, on se retrouve attraction bas de gamme pour belges. Oui, je sais, elle est française. Mais elle m'a traité de chameau alors, je peux bien la traiter de belge.

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Je ne peux pas résister à l'envie de vous raconter une blague qui me fait rire depuis l'enfance :
- Tu sais ce que c'est qu'un chalumeau ?
- Non (en général, c'est la réponse, ou on vous donne la définition technique, dans ce cas c'est vous qui répondez "non" et donnez la bonne définition.)
- C'est un dromaludaire à deux bosses.
En prime je vous indique un lien qui refuse de s'afficher dans mon blog-it express (qui pour info, change souvent à présent et est toujours accompagné d'un lien vers un blog ou un site que je vous conseille de visiter !)
A lire aussi absolument :
http://www.bonjourchezdo.com/pensees/prevert/dromadaire.htm
Je ne l'avais pas lu avant d'écrire mon texte !

vendredi, 19 février 2010

J'ESPERE QUE JE N'AURAI PAS DE VISITE AUJOURD'HUI

Un con à chien (Vous remarquerez que je n'ai pas dit un con de chien, mais j'aurais pu dire un chien de con) a dégueulassé mon trottoir, quasiment devant ma porte, et ça me met très en colère.

Heureusement que la mode n'est pas à ce genre d'animal familier :

jeudi, 18 février 2010

QUE J'AIMAIS TA VERDURE

Des amis avaient cru bon de le faire adopter peu après Noël à la fin des années 70 par mes parents. Ils n'avaient guère eu le choix à vrai dire, mais il était si petit, n'est-ce pas, il n'allait pas les encombrer. C'était quand même moins cruel que de lui couper ses racines. Seulement presque 40 ans plus tard, il avait pris ses aises, et peu lui importait le changement de propriétaire, il se tenait là, en permanence, droit comme un i, mais si fragile au fond. Comment réagirait-il en cas de grosse tempête. Non content de nous faire courir le risque de se retrouver chez les voisins, avec les ennuis qui s'en suivraient, ils nous envahissaient de ses fameuses racines encombrant notre jardin, bouffant la place de notre pelouse. Alors Lundi nous lui avons dit adieu, le faisant accompagner dignement par des professionnels.100_7874.jpg100_7873.jpg

 

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Aujourd'hui, il ne reste plus que ça. Si quelqu'un souhaite mettre une option sur une petite table ou un tabouret de jardin pour noël prochain... A bon entendeur !

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Je me demande si nous n'allons pas apporter la facture aux fameux "amis"...

mercredi, 17 février 2010

A ZAPETTE

On a beau être coupé du monde en vacances, on pense quand même aux copains. Si j'avais été au ciné en Tunisie, j'aurais fait une note dédicacée à Pascale, mais tout ce que j'ai vu du septième art, c'est les 15 premières minutes de Boudu qui passait à la télé, puis je me suis effondrée de sommeil, car là-bas, je faisais des nuits de 9 à 10 heures !!! Des vacances, je vous dis. Pas de ciné donc, mais en revanche, j'ai souvent eu l'occasion d'observer une partie de mon anatomie qui m'a fait penser à Zapette. Quand je l'ai connue, elle avait un blog d'appoint où elle publiait chaque jour une photo de ses pieds. Alors, voici les miens déclinés selon les moments et les lieux.

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Je m'aperçois en regardant cette galerie, que je n'avais pas souvent les pieds couverts, ni par terre !

mardi, 16 février 2010

ANNONCE DE DEFI D'ECRITURE

Tout est , mais pour ceux qui ont la flemme de se déplacer, voici les consignes :

Mettez-vous dans la peau d’un animal, peu importe lequel, peu importe qu’il soit de compagnie, sauvage, dans un zoo ou dans votre arbre…

J'ajouterai, peu importe que vous aimiez les animaux ou pas !

Il faudra que le tout fasse entre 300 et 500 mots, et votre texte devra être posté avant le 24 février 2010. (Si vous souhaitez devenir "auteur" sur notre blog, adressez-vous à Emma, si vous souhaitez écrire en dilettante, je peux publier votre texte ici, si vous me l'envoyez par mail, et sur le blog défi d'écriture aussi d'ailleurs.)

(Je ne sais pas pourquoi, mais Emma, qui a conçu ce défi, a sans doute dû se dire que comme j'étais en vacances, il ne fallait pas me demander quelque chose de trop difficile. Pour un cheval qui parle, un tel défi, c'est du gâteau !)

L'illustration m'a été inspirée par Harvey, un film avec James Stewart qu'on s'est regardé hier soir et qui nous a beaucoup fait rire. On avait besoin de léger pour notre soirée vu qu'ADMV repartait au boulot ce matin...

lundi, 15 février 2010

QUE DES QUALITES !

L'envie de vous raconter ma semaine est forte. Mais c'est dur de trouver les mots. Alors, pour certains, je les ai inventés. (Profs de lettres, passez votre chemin...) Illustrés, vous les comprendrez.

 

Amabilité

 

Beauté

 

Communicabilité

 

Disponibilité

 

Efficacité

 

Fragrancité

 

Grandiosité

 

Héliosanté

 

Intimité

 

Jovialité

 

Kiloenmoinsité

 

Luminosité

 

Musculosité

 

Nouveauté

 

Originalité

 

Particularité

 

Qualité

 

Radieusité

 

Savourosité

 

Tonicité

 

Ultimité

 

Volupté

 

Waterité

 

Yessité !

 

Zenitudité

 

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dimanche, 14 février 2010

ED VA MIEUX

"Le tarif est élevé et ce n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Certains arrivent quand même avec une ordonnance. Les chambres sont très confortables et la vue magnifique, sur la mer. On peut fermer à clé, mais le personnel peut entrer à tout moment. On nous assome à coup de soins journaliers fixés suite à une visite médicale obligatoire en début de séjour. Le soir on s'endort à 21 heures comme une masse, pour se réveiller comme une fleur entre sept et huit heures du matin. On est libre de sortir de la propriété, mais il n'y a rien à faire alentours. Il faut signaler que l'on sort en laissant sa clé à l'accueil. Pour les promenades, le parc est magnifique. Les résidents se croisent en peignoir tout la journée, cependant pour les repas, on leur demande de renfiler une tenue civile. Tous les soins sont pratiqués par des personnels performants et souriants sur un fond de musique douce et relaxante. Le centre est situé assez loin du domicile (1 600 km) pour que les visites, bien qu'autorisées, soient rares. Tous les soirs vers 18 heures une jeune femme en blouse blanche frappe à la porte et donne un bonbon. A la fin du séjour il est prévu que l'on soit assez en forme pour réintégrer la vie normale et retrouver ses nuisances, telles que portables, ordinateurs, etc."

Si vous n'étiez pas préalablement informés de mon lieu de villégiature, faites travailler vos neurones et dites-moi où j'étais et ce que j'y ai fait. Peut-être s'est-on croisés... en peignoir...